Green Martha

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Mantelet nouveau

30 mars 1907
Mantelet nouveau en drap uni garni de drap écossais assorti et d'effilés de soie ; gilet de velours.

ASSEMBLAGE
Placer le petit gilet à boutons, coupé en toile souple, sous le devant du mantelet, de manière que la partie ombrée (coupe n° 2) soit cachée sous le devant. Les deux crans du mantelet et du gilet doivent arriver au-dessus les uns des autres.
Le cran P du petit gilet en indique le haut et correspond au cran du gilet-châle, fait en velours on en tissu pékiné.
Celui-ci se pose sous le devant, de manière que le devant du mantelet arrive sur la ligne perforée VX (coupe n° 3).
Toute la partie ombrée qui s'arrête à la ligne XY entre sous le gilet à boutons, et le cran P du gilet à boutons et du gilet-châle doivent coïncider. Remarquez que la partie large du gilet-châle se trouve dans le bas et correspond à la partie supérieure du gilet à boutons.
Essayer et rectifier. S'il y a lieu d'élargir. il vaut mieux le faire à l'aide des 5 centimètres laissés au bord des devants et ne pas toucher au petit gilet qui doit rester étroit.
Couper le mantelet en drap ou en guipure ; dans ce cas, une couture est souvent indispensable ; on tâche de la rendre invisible sous le raccord des dessins.
On peut ne pas doubler le manteau, pourvu qu'on fasse les remplis a l'endroit sur tous les contours garnis de biais ou de galons. Des fils de bâti maintiennent les remplis, qu'on fixe aussi par une piqûre à la machine.
Ils sont dissimulés sous les biais ou sous les galons qui font le tour du vêtement. Ces mêmes biais ou ces mêmes galons cachent les points nécessaires pour bien fixer le gilet ā boutons et le gilet-châle.
Le gilet à boutons se recouvre de drap clair ou de shantung épais ; on le fait quelquefois en satin ; l'étoffe est repliée sur tous les contours de la toile, ou on la maintient à points de chausson ; on pose au bord les agrafes et les portes qui assurent la fermeture. Reporter sur l'étoffe par un fil de bâti la ligne qui indique l'endroit où arrive le bord des devants ; fixer le gilet au vêtement et poser en dernier lieu une petite doublure qui cache la toile et l'assemblage. Le gilet-châle est recouvert de soie pékinée ou de velours, taillé dans le même sens que la. toile ; il faut avoir soin que les rayures de la soie
semblent symétriques.
Rien n'empêcherait de faire une piqûre à la machine dans la partie du gilet qui est cachée sous le manteau, pour bien maintenir la toile et l'étoffe ; celle-ci se replie sur la toile,
et ses bords se fixent à l'envers, à points de chausson. Mettre le petit gilet à sa place ; les points qui le retiennent sont facilement cachés sous la garniture ; on n'a plus qu'à le
doubler. On peut aussi doubler entièrement le mantelet. Poser la frange ou la passementerie à grelots.
Le seul point délicat de la confection du vêtement, c'est la pose des biais et la bonne réussite des angles qui sont à l'extrémité des fentes du devant et du dos ; ils doivent être tout à fait symétriques deux à deux, car il n'est pas utile que ceux du devant soient pareils y ceux du dos.
Le mantelet se fait en drap avec des biais de lainage ou de taffetas écossais et un gilet de velours, en lainage uni ou rayé. bordé de tresses, en guipure garnie de velours ; le gilet pékiné est joli toutes les fois que les biais ne sont pas rayés ou quadrillés.

(Le mantelet de guipure est réalisé selon le même patron)